13 h_Court exposé par MM. Guy Archambault et Onil Perrier à la Salle du Conseil sur ces 40 années : les liens entre le Vieux Marché et la découverte du patrimoine dionysien ; Albums photos, la Gazette, 2 ou 3 témoins vivants ? etc.
13 h 30_Organisation de la visite de 5 ENSEMBLES pour les gens selon leurs intérêts : • autour du Sacré-cœur : 7 attraits dont la Cloche de la Liberté • à l’extérieur de l’église : 6 attraits • au parc des Patriotes : 9 attraits (à part la MNDP) • au Mémorial Papineau : 5 attraits du quai • au champ de bataille : 7 attraits
14 h 30_ Tous se retrouvent pour une pause au parc : 4 chants « dionysiens » : • Ils sont venus au premier âge : hommage aux pionniers • Mon chapeau d’paille : honneur aux Patriotes paysans • Noble Orateur : acclamation à Papineau en visite • Bâtisseurs de clochers : admiration au patrimoine religieux
15 h_ Départ des groupes pour une visite détaillée d’environ 1 h 30 soit de l’intérieur de l’église et de l’expo à la sacristie soit de la Maison des Patriotes et de sa nouvelle exposition (frais d’entrée)
17 h_ Souper Chez Nelson (sur réservation) ou au Parc si vous apporté votre goûter
Dans le cadre du 150e anniversaire de décès de Louis-Joseph Papineau, Anne-Marie Sicotte, auteure, publie un nouvel ouvrage sur le chef des Patriotes de 1837.
Entrevue à lire de cet ouvrage dans l’édition de La Presse du 4 juillet 2021 :
R. Depuis 12 ans, je travaille sur les patriotes avec la publication de mon Histoire inédite des Patriotes et mes romans Le pays insoumis et Les tuques bleues. Toute la recherche en résultant m’a permis de constater que l’histoire des patriotes et de tout le peuple après la Conquête britannique est très mal connue. On avait des préjugés, il y avait des choses à redresser.]
À se procurer afin de découvrir un côté méconnu de ce grand orateur, époux et père de famille par une des plus grandes historiennes de l’époque des Patriotes.
Trois sœurs descendantes de familles acadiennes et le conjoint de l’une d’elles sont venus explorer la terre de leurs ancêtres. Elles étaient très émues de découvrir ce lieu chargé histoire.
Le 19 novembre 1764,Joseph Sire prenait pour épouse Magdeleine Gaudet à Saint-Denis. Ils ne vécurent que peu de temps ici puisque leur 14 enfants sont tous nés ailleurs dans la région, la plupart à l’Acadie en Montérégie. La Société d’histoire des Riches-Lieux a érigé un monument au 4e rang (rang des Grands-bois), rendant hommage aux familles acadiennes venues s’installer à Saint-Denis entre 1760 et 1790.
À l’occasion de la Journée nationale des Patriotes, la Société d’histoire a tenu un kiosque au Parc des Patriotes à Saint-Charles-sur-Richelieu. Étaient présents, M. Marc Lavigne, maire de Saint-Charles ainsi que M. Xavier Barsalou-Duval, député du Bloc Québécois dans Pierre-Boucher-Les Patriotes-Verchères .
Une centaine de certificats cadeaux ont été remis gracieusement par le restaurant La Maison du coin nouvellement ouvert à Saint-Charles.
Xavier-Barsalou-Duval, député, Nicolas Colchado, chef, Fannie Gervais-Dubeau Maîre d’hôtel de la Maison du coin et Marc Lavigne, maire de Saint-Charles. Photo : Nathalie ClicheKiosque de la Société d’histoire des Riches-Lieux tenu par Claire Vallée, vice-présidente et secrétaire, puis Jacques Leroux, trésorier. Photo : Nathalie Cliche.Kiosque de la Société d’histoire des Riches-Lieux tenu par Claire Vallée, vice-présidente et secrétaire, puis Jacques Leroux, trésorier. Photo : Nathalie Cliche.
Retour sur la journée du 24 mai 2021. Quelques dizaines de personnes ont défilé dans les rues de Saint-Denis-sur-Richelieu afin de souligner l’apport des Patriotes dans notre constitution. Les marcheurs ont parcouru les différents sites significatifs de la bataille du 23 novembre 1837.
LA JOURNÉE NATIONALE DES PATRIOTES est un jour férié et chômé au Québec le lundi qui précède le 25 mai de chaque année. Instaurée le 22 novembre 2002 et célébrée pour la première fois le 19 mai 2003, cette journée vise à « souligner l’importance de la lutte des Patriotes de 1837-1838 pour la reconnaissance de leur nation, pour sa liberté politique et pour l’établissement d’un gouvernement démocratique ». Avant 2003, le lundi précédant le 25 mai de chaque année était la fête de Dollard, instituée dans les années 1920. Cette fête a souvent porté le nom Fête de Dollard et de Chénier dans les dernières décennies avant 2003, ce qui a préfiguré le remplacement de Dollard par les Patriotes. À la même date, la fête de la Reine est observée au niveau fédéral et par d’autres provinces et territoires du Canada.
UNE MARCHE EN PRÉSENTIEL
Cette année, le lundi 24 mai, la Société d’histoire des Riches-Lieux tiendra une marche qui partira de l’église Saint-Denis à 12 h 30 au son de la cloche Marguerite-Michel. À la sortie du chemin de l’église, les marcheurs emprunteront le trottoir sur le chemin des Patriotes du côté de la rivière. Nous marcherons jusqu’au cairn, lieu de la bataille de 1837, pour prendre à droite la rue Phaneuf et ensuite encore à droite la rue St-Germain pour rejoindre à droite la rue Du Lion.
Le début de la rue Du Lion est l’endroit où la Compagnie des bâtons de clôture a dissuadé l’armée anglaise d’entrer dans le village le 23 novembre 1837. La marche se poursuivra sur la rue Du Lion jusqu’à la rue Sainte-Catherine, puis tourner à gauche et rendus à l’école Saint-Denis, nous prendrons la rue du Collège pour tourner à gauche sur la rue Yamaska jusqu’au Dépanneur. Nous tournerons à gauche sur le chemin des Patriotes pour terminer notre marche au parc des Patriotes et permettre à ceux qui le désirent de visiter la nouvelle exposition de la Maison nationale des Patriotes. Tous et toutes sont invités.es à se joindre à cette marche à n’importe quel moment si vous respectez les consignes. Bien sûr, les marcheurs seront invités à garder une distance de 2 mètres entre chaque bulle de participants et à porter le masque de procédure selon les recommandations de la Santé publique qui seront annoncées à cette date.
Pour tous les Acadiens de la région du Richelieu, la Société d’histoire des Riches-Lieux vous invite à visionner et ce, gratuitement, le film de Phil Comeau primé à plusieurs reprises dans le monde.
Dès le 7 février 2021 dès 14 h 15 heure du Québec, sur le site Eventive, Rendez-vous du cinéma québécois et francophone.
Veuillez suivre les instructions en cliquant sur le lien ci-dessous.
En passant un matin d’automne sur le chemin des Patriotes pour aller à la Société d’histoire, j’aperçois la grange construite par mon grand-père totalement éventrée. Surpris et happé par ce constat, je m’arrête un instant pour reprendre mes esprits. Il y a quelques semaines, sans trop y porter d’attention, j’avais aperçu un nouvel édifice derrière au loin ressemblant à un bâtiment secondaire.
La mémoire anéantie
Mon grand-père Hormidas Charron a acquis cette terre en bordure du Richelieu le 9 mai 1925. Elle appartenait auparavant à son beau-père Hector Lussier depuis 1895. Les années passèrent, mon oncle en devint propriétaire et l’exploita durant plusieurs années. Adolescent, je me rappelle avoir participé à la récolte du foin et à son remisage dans la grange.
Pourquoi avoir démoli cette magnifique grange, un symbole du secteur agricole situé à l’entrée du village? Elle avait pourtant fière allure posée là sur la voie publique avec son implantation oblique. Elle semblait accueillir le passant. Cette manie de ne pas entretenir un bâtiment et de le laisser se détériorer délibérément pendant plusieurs années devient prétexte à sa démolition. Plusieurs municipalités se sont pourtant dotées d’un règlement pour l’entretien des immeubles, mais peu s’y réfère par peur de poursuites et de représailles de la part de certains propriétaires.
Un grand nombre de maisons à valeur patrimoniale exceptionnelle n’ont aucune protection. Comment protéger les bâtiments agricoles pour lesquels peu de gens ont réfléchi à de nouvelles fonctions pour les préserver. Que l’on cesse de me dire qu’elles ne peuvent pas toutes être sauvées. Je me souviens de ma jeunesse passée à Saint-Denis et de ses habitants, fiers de leurs biens, qui passaient beaucoup de temps à les entretenir. Aujourd’hui, effectuer de menus travaux ou même repeindre sa maison nous rebutent.
Un constat déconcertant « Selon le rapport de la vérificatrice générale du Québec[1], le ministère de la Culture et des Communication (MCC) n’assume pas adéquatement ses responsabilités en matière de patrimoine immobilier et n’exerce pas le leadership attendu dans la résolution d’enjeux de sauvegarde qui existent depuis des décennies. »
Ce rapport de la vérificatrice générale du Québec est très critique face au laisser-aller du Ministère. Plusieurs années de négligence pour des biens classés – et pire lorsqu’on en est propriétaire – démontre bien le manque d’intérêt de plusieurs pour notre histoire. Briser la trame urbaine et éviter de bien intégrer un bâtiment n’a aucune importance du moment que l’on développe.
Sauvegarder un bâtiment ancien n’est pas payant; il est beaucoup plus rapide de tout démolir et reconstruire à neuf. Les municipalités l’ont bien compris. C’est une importante source de revenus (60 %) pour elles. Elles ont aussi un grand rôle à jouer dans la protection du patrimoine, mais la plupart avouent ne pas avoir les ressources ni les compétences en la matière. Alors, on émet des permis de démolition sans trop se poser de questions et on évite de consulter les experts et la population.
« La loi sur le patrimoine culturel alloue des pouvoirs importants aux municipalités en termes de protection du patrimoine immobilier. Cependant, elle ne leur alloue aucune obligation légale en la matière. »
Le patrimoine est un bien collectif; il forme un tout. Je ne suis pas contre les constructions contemporaines. Au contraire! Mais l’intégration demeure essentielle. À force de subdiviser les lots, même dans un village, on en vient à créer d’autres problèmes et, par le fait même, nous priver de percées visuelles sur la rivière Richelieu. Cette grange sera revalorisée pour la qualité de son bois et pour son authenticité. Elle finira peut-être dans un salon. Mais l’Histoire, elle, sera oubliée… D’ici quelques années, nous devrons consulter des livres d’histoire afin d’expliquer à nos enfants ce qu’était le milieu agricole et la vie de ceux qui nous ont précédés. L’objectif étant de transmettre comme reflet de son identité aux générations futures.
Deux poids, deux mesures
Un panneau où l’on peut lire Entrez dans l’histoire nous accueille à l’entrée de la municipalité. Mais quelle histoire? Celle que l’on anéantit jour après jour? La municipalité se doit de favoriser la participation citoyenne par la publication d’avis de démolition et la tenue de séances publiques.
Valeur inestimable et irremplaçable
Comme le patrimoine bâti est souvent menacé à Saint-Denis, nous devons redoubler de vigilance. Pensons à la mairie (l’ancien magasin général Vézina) menacé de démolition en 2015. La maison Vézina sur la rue Yamaska, démolie en 2018 et remplacée par un stationnement. Ou encore, le 111 de la rue Sainte-Catherine rasée en 2017, substitué aujourd’hui par un terrain vague sous prétexte d’aérer l’espace. Sans compter la maison de ma tante datant du 19e siècle et détruite en 2018 en l’espace de quelques heures. Rappelons que l’action se situe dans l’un des « Plus beaux villages du Québec ».
Souhaitons une prise de conscience collective et une plus grande sensibilisation de tous. Et davantage de transparence en matière de sauvegarde et de patrimoine. Soyons proactif et n’oublions pas que le patrimoine n’est pas une richesse renouvelable.
Offrez à Noël l’ensemble de JEUX PATRIOTES à vos proches.
Fais ton assemblée! se veut un jeu éducatif afin de reproduire la fameuse Assemblée des Six-Comtés à Saint-Charles-sur-Richelieu le 23 octobre 1837.
Rappelez-vous que près de 6000 partisans Patriotes se sont réunis pour la reconnaissance de leur nation, sa liberté politique et pour l’établissement d’un gouvernement démocratique.
*Jeux et activités pour tous les âges.
Le jeu contient : 1 Brochure « Fais ton assemblée! » 1 Drapeau Patriote 1 Le tricolore canadien 1 CD Chants aux Patriotes 2 Cartes postales « Maison Nationale des Patriotes » 10 Affiches à colorier « L’Assemblée des Six-Comtés »
Le tout pour 39,95 $
En vente au : Dépanneur des Patriotes de Saint-Denis-sur-Richelieu et au Dépanneur de Saint-Charles-sur-Richelieu. Quantités limitées.
Pour la 59e fois de suite, une bonne quarantaine de citoyens de Saint-Denis et d’ailleurs ont célébré le courage de nos aïeux dimanche le 22 novembre. La Fête de la Victoire s’est tenue toute à l’extérieur, sous la supervision de la Sûreté du Québec, en avant-midi.
La marche a débuté au quai, devant le Mémorial Papineau, pour rendre hommage à cet Orateur célèbre qui a combattu pendant 25 ans pour que notre pays puisse enfin avoir un gouvernement démocratique (1812 à 1837). Au lieu d’accorder quoi que ce soit, le gouverneur Gosford a envoyé deux corps d’armée pour le mettre en prison et le pendre, lui et une vingtaine de députés. La résistance de nos gens lui a permis de se rendre aux États-Unis.
Du quai, le groupe a défilé tambour battant jusqu’au cimetière paroissial. Là on a rendu hommage aux huit Patriotes d’ici tués à la bataille du 23 novembre 1837. On a ensuite marché jusqu’au Parc des Patriotes : le député fédéral, M. Xavier Barsalou-Duval a fait l’éloge de ces héros, suivi par la nouvelle présidente de la Société Saint-Jean-Baptiste de Montréal, Mme Marie-Anne Alepin. Deux bouquets de fleurs ont été déposés au monument et on a observé une minute de silence. La fête s’est terminée par le chant de Raymond Lévesque : « Souvenez-vous, gens du pays »
Le 25 novembre 1837, les patriotes ont vaillamment affronté les troupes britanniques en cet endroit.
À l’occasion du 325e anniversaire de la municipalité et plus de 180 ans après la bataille, on a inauguré une plaque souvenir. La Société d’histoire des Riches-Lieux, la municipalité de Saint-Charles-sur-Richelieu et le propriétaire des lieux ont collaboré à cette installation.
À la bataille du 25 novembre 1837, plus de 35 Patriotes ont donné leur vie pour la Patrie. 26 ont été inhumés dans le cimetière béni de Saint-Charles. Voici leur nom, leur âge, leurs parents ou leur épouse et le nombre de leurs enfants.
La Société d’histoire des Riches-Lieux soulignera à Saint-Denis le dimanche 22 novembre 2020 lacommémoration des Batailles Patriotes de 1837 et la Victoire des Patriotes à Saint-Denis.
La cérémonie débutera à 9 h 30 par un hommage à Louis-Joseph Papineau devant son mémorial au quai suivid’une marche jusqu’ au cimetière pour rendre hommage aux Patriotes morts à Saint-Denis le 23 novembre 1837.
Nous marcherons ensuite vers le parc des Patriotes où Mme Marie-Anne Alepin, présidente de laSociété Saint-Jean-Baptiste de Montréal nous adressera la parole devant le monument des Patriotes.
C’est un devoir de mémoire envers ceux et celles qui ont tout sacrifié pour la survie du Québec.
Cette cérémonie se fera à l’extérieur avec une distanciation de 2 mètres et avec le port du masque si possible..
