RAPPEL

  • Vol du coffre avant les troubles de 1837 dans la nuit du 20-21 novembre
  • David Bourdages accusé du vol
  • David Bourdages rend visite à Wolfred Nelson en prison
  • Argent retrouvé dans la cave du Dr Nelson
  • Chambres fortes de l’église et du presbytère

QUESTIONS

Où était caché l’argent du coffre ?

rÉPONSE : dans la cave près du foyer chez Wolfred Nelson.

ANECDOTES / NOTES

HISTORIQUE

À ce coffre se rattache un épisode de la résistance de 1837. Dans la nuit du 20 et 21 novembre, 6 ou 7 hommes masqués sommèrent le curé Demers de leur dévoiler où était le coffre. Sur le refus du curé, ils décidèrent d’aller chercher la clé chez un des marguilliers et s’emparèrent de 12 000 francs qu’il contenait pour s’acheter des armes.

Le combat du 23 novembre vint trop tôt pour utiliser cet argent. David Bourdages, fils du tribun Louis, fut accusé de s’en être approprié ; pour se justifier, il s’en alla voir le Docteur Wolfred Nelson, à la prison de Montréal ; celui-ci lui apprit que cet argent avait été enterré dans sa cave près de la masse de la cheminée. Malgré l’incendie de la maison de Nelson par les soldats du colonel Gore, le 2 décembre 1837, la somme fut retrouvée intacte le jour des Rois (le 6 janvier) 1838 et fut aussitôt remise à la Fabrique.

Dimensions du coffre

Coffre en fonte de 24″ de longueur par 16″ de largeur et de 14″ de hauteur. Huit panneaux ornent toutes les faces.

À l’époque, il n’y avait pas encore de banques ni de municipalités, encore moins de caisses populaires ; les paroisses devaient voir à l’entretien de leurs bâtiments, aider les pauvres à l’occasion et, depuis 1829, elles pouvaient consacrer une part de leurs revenus à l’instruction des enfants. Voilà pourquoi elles recueillaient beaucoup d’argent fonte. Celles qui en avaient les moyens s’achetaient un coffre-fort solide en fonte ou en acier. Saint-Denis l’a fait en… notons que le presbytère de 1880 possède deux chambres fortes et que l’église en a une.

RÉFÉRENCES:

RICHARD, Dr Jean-Baptiste, Saint-Denis-sur-Richelieu 1900 à 1940, Société d’histoire régionale de Saint-Hyacinthe, 1943, (163-165) p.