RAPPEL
- Agrandie en 1932
- Baptistère et baldaquin 1813
- Armoires et objets précieux religieux
- Confessionnaux
QUESTIONS
ANECDOTES / NOTES
À ce propos, rappelons que les spécialistes en art sacré de tout le Québec se font un plaisir de compulser les procès-verbaux de la Fabrique où, pendant 40 ans, le curé Cherrier dessinait les objets que la Fabrique achetait…
HISTORIQUE
Ce qui frappe le visiteur qui arrive dans cette pièce, ce sont d’abord ses dimensions. Elle a été agrandie en 1923 pour recevoir plus de 100 personnes. Car on ne voulait pas chauffer, en hiver, l’église qu’on venait d’agrandir : durant la semaine, c’est là en effet qu’on célébrait la messe quotidienne.
Le visiteur notera aussi qu’on y a transporté, en 1923, le baptistère avec son très joli baldaquin ainsi que la 8e peinture, celle du baptême de Jésus, par Yves Tessier avec un poème naïf émouvant, le tout daté de 1813. La fontaine baptismale se trouvait dans le vestibule, entre les deux portes, pendant plus de 100 ans. Elle fut transportée à la sacristie le 22 novembre 1923. Ça devait être froid pour débuter la cérémonie, en hiver, mais les parents avaient tellement peur que leur enfant décède sans baptême qu’on courait à l’église le jour même ou le lendemain même en hiver.
Outre les dimensions, ce sont les boiseries qu’il faut admirer, le baldaquin surplombant autrefois la fontaine, le tabernacle provisoire à l’autre extrémité et aussi les 110 armoires à trois niveaux ; celles-ci permettaient de loger tout ce que la Fabrique a reçu en dons ou qu’elle a acheté elle-même : vêtements liturgiques avec des dentelles de prix, vases sacrés, chandeliers, etc.
Confessionnaux
Comme toutes les églises, Saint-Denis avait des confessionnaux pour les gens qui voulaient, avant la messe ou à d’autres moments, avouer leurs péchés au prêtre et recevoir le sacrement de pénitence. À Saint-Denis, il y en a quatre, non dans l’église, mais dans la sacristie agrandie en 1922. Pourquoi ces meubles ne servent plus ? Après le concile Vatican 11(1959-1963), les chrétiens ont commencé à bouder cette coutume pour diverses raisons : entre autres, parce que les prêtres se conformaient à l’encyclique du Pape Paul VI qui n’admettait aucun moyen de contraception, qu’on appelait ici « l’empêchement de la famille. »
RÉFÉRENCES:
ALLAIRE, Abbé Jean-Baptiste. A. Histoire de la paroisse de Saint-Denis-sur-Richelieu, imprimerie du Courrier de Saint-Hyacinthe, Saint-Hyacinthe, 1905, 543 p. (p. 236) ! RICHARD, Dr Jean-Baptiste, Les églises de Saint-Denis, Société d’histoire régionale de Saint-Hyacinthe, 1939, 77 p.
EXPOSITION DES TRÉSORS DE LA FABRIQUE
Les trésors de la Fabrique exposés à la sacristie de l’église. © Luc Charron
RAPPEL
Exposition depuis 1990
Grand nombre d’objets rares voir lé détail dans la page de droite
QUESTIONS
À quoi servait la brique d’autel ?
Réponse : réchauffer les mains du curé après le sermon.
ANECDOTES | NOTES
La baguette du bedeau
À l’origine, cette baguette était un gourdin utilisé par le bedeau pour chasser de l’église les indésirables. Avec le temps, cet objet s’est transformé en symbole d’autorité. Sortir les chiens errants de l’église, les hommes ivres et les femmes décolletées.
HISTORIQUE
Cette exposition, réalisée en 1990, offre sept armoires à explorer. Si les visiteurs veulent tout savoir, ils devront y consacrer 30 minutes. Car c’est toute l’histoire religieuse de Saint-Denis qui est racontée par une douzaine d’objets rares dont :
- La baguette du bedeau, en bois et métal, avec poignée et fleur de lis (12 paroisses à travers le Québec ont conservé cet objet.)
- La brique d’autel pour les doigts du curé après le sermon, avec son support
- Un cornet de confession pour les sourds, un genre de stéthoscope.
- Trois sortes de lampionnaires suspendus que les riches pouvaient se payer.
- Un Enfant-Jésus-Sacré-Coeur combiné, très rare.
- Un Saint-François d’Assise avec le Christ qui l’entoure de son bras, en plâtre
- Deux antiphonaires latins (recueils de chants liturgiques) en grégorien avec notes carrées.
- Une collection de 70 livres de messe (missel) (1865 à 1970) oubliée par les visiteurs.
- Un reliquaire avec une centaine de reliques, dont certaines très rares.
- Un fer à repasser pour empeser les plastrons des seigneuresses et des religieuses.
- Des dentelles très raffinées pour surplis, pales (carton du calice), etc.
RÉFÉRENCES :
D’après Antoine Desrosiers, mort à 94 ans de Saint-Denis et membre de la chorale. / Onil Perrier
LES 140 PHOTOS REGROUPÉES EN 12 THÈMES, AVEC ANECDOTES
Exposition de photos anciennes à la sacristie de l’église. © Luc Charron
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12 thèmes
- Le couvent des Sœurs Congrégation de Notre-Dame (1783-1965)
- Le collège Saint-François Xavier par les Clercs Saint-Viateur (1878-1944) • L’hôpital tenu par les Sœurs Grises de 1876 à 1968
- Les maisons patrimoniales
- Fait partie des Plus beaux villages du Québec depuis 2007
QUESTIONS
ANECDOTES / NOTES
Remarques sur les photos de famille ; La visite de l’oncle des États : auto empruntée (pour paraître plus riche vis-à-vis la famille québécoise).
Le premier garage à la sortie du village : fumer la pipe tout en servant de l’essence et manufacture de cercueil avant 1920…
HISTORIQUE
Cette collection de photos rares (réunies en 1989 par Dionys-250), nous permet de voir plusieurs réalités de l’époque 1850-1970. Plastifiées et fixées aux portes des armoires de la sacristie, elles nous racontent plusieurs aspects de la vie dionysienne durant cette période pas tellement lointaine, mais presque totalement oubliée…
VOICI QUELQUES DÉTAILS QU’ELLES RÉVÈLENT SUR CERTAINS DES THÈMES.
L’église avant 1922 : elle avait deux petits autels latéraux en marbre, placés obliquement au coin des transepts. On les a retirés pour placer là deux solides pilastres dont le but est d’assurer plus de solidité au centre du bâtiment et donc au lanterneau.
Le système de chauffage, d’avant 1922, ces photos nous donnent une idée : deux gros poêles à bois et au charbon par la suite, avec des cheminées courant au-dessus de l’allée principale, avec des « plus-chauds’> qui doublaient le rayonnement de la chaleur.
Les jubés dans les transepts : un pour l’orgue et la chorale, l’autre pour les religieuses et les couventines.
LE COUVENT, L’HÔPITAL SAINT-LOUIS ET LE COLLÈGE SAINT-FRANÇOIS-XAVIER
Au moins trois institutions importantes sont disparues depuis une cinquantaine d’années, soit le couvent dirigé par les Sœurs Congrégation de Notre-Dame (1783-1965) pendant 182 ans, le Collège tenu par les Clercs de Saint-Viateur (1878-1944) pendant 66 ans et démoli en 1972 et l’hôpital (hospice) tenu par les Sœurs Grises pendant 80 ans (1876 à 1968 détruit par un feu criminel) Manque de personnel, parfois des conflits, laïcisation des services sociaux, grand âge des structures, etc.
LES BELLES MAISONS
Les maisons qui sont « jolies et patrimoniales » sont tellement nombreuses à Saint-Denis qu’il est impossible de les inclure toutes dans un circuit touristique. La MRC en aurait trouvé environ 200 lors de son premier relevé en 2007. La deuxième fois, en 2012, elle en a retenu environ 100… et dans son album « Balades patrimoniales» elle en met en relief seulement neuf en 2017.
Pour notre part, nous avons eu l’embarras du choix quand nous avons publié notre dépliant sur les maisons « traditionnelles québécoises » : sur environ 45 construites selon ce style, nous en avons gardé 21.
Cette surabondance de maisons remarquables fait de Saint-Denis un des PLUS BEAUX VILLAGES depuis 2007 du pays québécois. Même si l’ensemble du village, contrairement à la Côte-de-Beaupré ou à l’Île d’Orléans, a été défiguré à bien des endroits par des bâtiments « inconvenants »
RÉFÉRENCES :