Colloque SHRL 2016

La fédération canadienne

Mathieu Bock-Côté, Anne-Marie Sicotte et Patrick Péloquin. Photo : Luc Charron

Mathieu Bock-Côté, sociologue et chroniqueur, Anne-Marie Sicotte, écrivaine et historienne et Patrick Péloquin, enseignant en histoire et géographie.  Photo : Luc Charron

Le colloque sur la fédération canadienne, le 22 octobre, a été marqué par la clarté avec laquelle les trois experts invités ont livré leur message.  Les participants ont été surpris et même émus de voir que, sans se concerter, Mme Anne-Marie Sicotte, M. Patrick Péloquin et M. Mathieu Bock-Côté ont brossé un tableau très clair de la situation.

Ceux-ci ont démontré que la naissance de notre fédération en 1867 a été faussée : elle n’a pas tenu compte que le pacte se faisait réellement entre deux peuples fondateurs et non entre quatre colonies britanniques, qu’il oubliait les nations autochtones et … les Acadiens; que le partage des compétences proposé par George Étienne Cartier à Québec en 1864 a été modifié sous l’influence de John A MacDonald, de sorte que Londres a imposé par l’AANB une pseudo-fédération très centralisatrice. On va nous inviter à fêter ce gâchis en 2017!

Et voilà que maintenant le multiculturalisme, imaginé par Pierre-Elliot Trudeau en 1982, en rajoute et multiplie les situations aberrantes. Un participant a longuement expliqué comment cette idée de la multiplicité des cultures en un même pays est un non-sens.

Une des résolutions a donc pressé M. Bock-Côté de publier rapidement le recueil des nombreuses dénonciations de cette doctrine par des chefs d’État en Europe et ailleurs.

La journée s’est terminée par un hommage aux Patriotes qui se sont battus pour la reconnaissance nationale de notre peuple et sa liberté démocratique. La Société d’histoire des Riches-Lieux regrette que si peu de gens ont profité de cette rencontre éclairante.

Onil Perrier